La Superba
Torrenti genovesi.
Bisagno, Chiaravagna, Polcevera, Sturla…
Fleuves côtiers; oasis pour les hommes, les animaux, les plantes, enchâssées dans un tissus urbain dense; terrains de jeux fabuleux pour des gamins imaginatifs; chemins d’eau et de cailloux qui se glissent dans les plis de la ville; mais aussi monstres assoupis ne dormant jamais que d’un œil et dont on cherche à se préserver par des ouvrages; vallons profonds qui sont autant de frontières que l’on s’ingénie à franchir par des ouvrages; lieux de vie des populations en marge; exutoires pour les eaux grises…
Ces torrents sont une seule et même image. Expression de la vie, de sa dualité, de la complexité de la relation Homme-Nature; le sentiment confus qu’ils contiennent en même temps le problème et sa solution…