Genova
4 juillet 2015.
Premières reconnaissances à Gênes pour un projet sur les torrenti genovesi dans le cadre du collectif LOA. En cette mi-journée, la chaleur accablante a transformé certains quartiers de la Ville en un décor de cinéma abandonné. Les génois ont déserté les rues. Ils restent au frais chez eux ou sont partis à la campagne. Certains sont réfugiés au café, à siroter un coca bien glacé.
Pas un temps à mettre un photographe dehors…
Et pourtant cette lumière là, aussi, est belle. Crue, aveuglante, elle divise l’espace entre ombre douce et rayons ardents, entre torpeur et violence.
C’est la saison où la Chiaravagna est tranquille. Elle a quitté la scène. Son lit a des airs de terrain vague où les seules vagues sont les seuils en béton et les levées de terre. Les hommes s’y emploient à réparer les dégâts des inondations précédentes. Un travail de Sisyphe, sans cesse recommencé.